Les invasions biologiques sont l’une des principales causes d’extinction d’espèces et d’appauvrissement de la diversité biologique.
Ces espèces exogènes concurrencent les espèces locales et modifient la composition, la structure ou encore le fonctionnement des écosystèmes présents. L’identité paysagère locale, richesse patrimoniale et signe d’originalité, est elle aussi menacée par la banalisation et l’uniformisation du territoire. Face à celles-ci, les territoires insulaires sont extrêmement sensibles et démunies.
Après avoir colonisée une grande partie des milieux aquatiques naturels d’Europe, une nouvelle espèce exotique envahissante arrive en Corse : l’azolla fausse-fougère. Elle a ainsi été observée, depuis 2012, sur les communes de Belgodère, de Corbara et de Lumio. Cette plante aquatique, originaire d’Amérique du Sud, est commercialisée pour l’embellissement des bassins, d’où elle peut s’échapper et coloniser les milieux aquatiques stagnants. En moins d’une semaine, les populations de cette espèce sont capables de doubler leur biomasse et de former des tapis homogènes de plusieurs centimètres d’épaisseur. A terme, elle recouvre entièrement les plans d’eau et devient nuisible aux organismes aquatiques. La qualité des eaux s’en retrouve diminuée et la pratique de la pêche devient difficile.
Il est très probable que cette espèce se soit, à l’origine, échappée de chez des particuliers non renseignés sur cette menace. L’information et la communication auprès du grand public et des revendeurs sont donc très importantes et il convient à chacun d’intervenir pour éviter le pire scénario. Néanmoins, toute intervention de gestion requiert une application particulière car un simple fragment reconstitue aisément un nouvel individu. Pour cette raison, avant d’entreprendre des actions d’éradication, il est conseillé de prendre contact avec le Conservatoire Botanique National de Corse, service de l’Office de l’Environnement de la Corse (contact : petit@oec.fr / www.cbnc.oec.fr).
La prolifération des espèces invasives occasionne de nombreuses nuisances sur la biodiversité comme sur l’économie locale. Aussi, il est bon de susciter une prise de conscience collective sur les enjeux et la nécessité de préserver le patrimoine naturel de la Corse.
Après avoir colonisée une grande partie des milieux aquatiques naturels d’Europe, une nouvelle espèce exotique envahissante arrive en Corse : l’azolla fausse-fougère. Elle a ainsi été observée, depuis 2012, sur les communes de Belgodère, de Corbara et de Lumio. Cette plante aquatique, originaire d’Amérique du Sud, est commercialisée pour l’embellissement des bassins, d’où elle peut s’échapper et coloniser les milieux aquatiques stagnants. En moins d’une semaine, les populations de cette espèce sont capables de doubler leur biomasse et de former des tapis homogènes de plusieurs centimètres d’épaisseur. A terme, elle recouvre entièrement les plans d’eau et devient nuisible aux organismes aquatiques. La qualité des eaux s’en retrouve diminuée et la pratique de la pêche devient difficile.
Il est très probable que cette espèce se soit, à l’origine, échappée de chez des particuliers non renseignés sur cette menace. L’information et la communication auprès du grand public et des revendeurs sont donc très importantes et il convient à chacun d’intervenir pour éviter le pire scénario. Néanmoins, toute intervention de gestion requiert une application particulière car un simple fragment reconstitue aisément un nouvel individu. Pour cette raison, avant d’entreprendre des actions d’éradication, il est conseillé de prendre contact avec le Conservatoire Botanique National de Corse, service de l’Office de l’Environnement de la Corse (contact : petit@oec.fr / www.cbnc.oec.fr).
La prolifération des espèces invasives occasionne de nombreuses nuisances sur la biodiversité comme sur l’économie locale. Aussi, il est bon de susciter une prise de conscience collective sur les enjeux et la nécessité de préserver le patrimoine naturel de la Corse.